Scrubs : médecine, humour et émotions

Avant cette année, je n’avais jamais vu un seul épisode de Scrubs. Je savais que c’était une série médicale comique mais c’est à peu près tout. En voyant la passion de plusieurs de mes followers Twitter pour cette série, je me suis dit que je passais peut-être à côté de quelque chose, et je me suis lancée.

La série commence par l’arrivée de jeunes médecins à l’hôpital du Sacré Cœur : John Dorian alias J.D., un jeune homme rêveur à l’imagination débordante, et son meilleur ami Chris Turk, qui veut devenir chirurgien. Ils font la connaissance d’Elliott, interne elle aussi, de l’infirmière Carla, des docteurs Cox et Kelso, et d’autres personnages hauts en couleur.

scrubs serie

Tout n’est pas facile pour J.D., qui fait face à ses doutes et à ses angoisses, mais aussi aux sarcasmes et humiliations du Dr Cox, qu’il considère comme son mentor, ou encore aux farces de l’agent d’entretien, qui a une dent contre lui. La voix off de J.D. nous accompagne dans la plupart des épisodes, nous révélant ses pensées et réflexions sur le monde qui l’entoure.

J’ai accroché assez vite, les personnages sont attachants, le duo J.D./Turk fonctionne très bien, il y a une grande complicité entre eux et ils sont toujours dans de grands délires. J’avais du mal avec le Dr Cox au début mais il a fini par devenir au fil du temps un de mes personnages préférés. Le Janitor est aussi un très bon personnage, mystérieux puisqu’on ne connaît pas son vrai nom et on ne sait pas si ce qu’il dit est vrai. Sa rivalité avec J.D. est un des ressorts comiques de la série, on ne sait jamais ce qu’il va inventer pour l’embêter.

En commençant Scrubs, je m’attendais à une série drôle et déjantée, et c’est le cas, mais elle ne se résume pas qu’à ça. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la facilité avec laquelle on peut se reconnaître dans les situations que vivent J.D. et ses collègues, sur le plan professionnel comme personnel, à quel point on peut s’identifier à eux, même si on ne travaille pas dans un hôpital.

Scrubs c’est aussi une série feel good, qui fait du bien à regarder, et c’est tellement facile d’enchaîner les épisodes, on ne s’en lasse pas. Elle est parfaite pour se remonter le moral (ou à tout moment d’ailleurs). Quand j’ai terminé The Leftovers, j’étais dans un tel état émotionnel que Scrubs était une des seules séries que j’avais envie de voir. On en ressort toujours avec le sourire. Ou presque.

Car les personnages traversent aussi des moments difficiles, chargés en émotion. J’ai quelques épisodes en tête qui m’ont bien marquée, et pour moi c’est ce qui fait que la série est encore plus belle, sa capacité à nous faire ressentir toutes sortes d’émotions, à nous faire sourire, rire, mais aussi parfois pleurer.

scrubs jd my finale

Au cours des 8 premières saisons, nous suivons donc les mésaventures de J.D. et de ses amis et collègues, leurs vies, leur quotidien à l’hôpital, dans ce monde à part, où ils sont un peu comme une grande famille. La fin de la saison 8 aurait été parfaite pour une fin de série, offrant une très belle conclusion (l’épisode s’appelait d’ailleurs My Finale), la saison 9 n’était vraiment pas nécessaire.

La 9ème et dernière saison ne se focalise plus sur J.D. et ses amis, mais sur un groupe d’étudiants en médecine, auxquels le docteur Cox, Turk et J.D. donnent des cours. La qualité est bien en dessous de ce à quoi Scrubs a pu nous habituer, la série essaye de nous faire rire mais n’est plus vraiment drôle. Certains personnages sont absents comme le Janitor ou Carla, et la plupart des nouveaux étudiants sont soit agaçants, soit inintéressants. Même J.D. n’est plus vraiment lui-même. Une saison oubliable donc, qui ne fera pas partie de mes futurs rewatchs.

 

Malgré la dernière saison, j’ai passé un très bon moment devant Scrubs cette année et je suis ravie de l’avoir enfin vue. Maintenant je comprends mieux pourquoi certains de mes followers disent que « Scrubs c’est la vie » 😉

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