Séries Mania 2021 : mon bilan

Des séries sur grand écran, ça faisait longtemps ! Après avoir été annulé l’année dernière, repoussé cette année, le festival Séries Mania a enfin eu lieu.

J’ai découvert une vingtaine de séries, la plupart en salle, quelques-unes sur la plateforme en ligne, bien pratique quand on n’a pas pu assister à une projection. J’ai trouvé cette année la sélection très variée, avec de nombreux thèmes abordés (finis les enlèvements d’enfants !).

Petit tour d’horizon des séries qui ont retenu mon attention.

Mon plus gros coup de cœur a été The Bite, dans laquelle deux femmes confinées à New York doivent faire face à des zombies. C’est très drôle, gore, et ça fait du bien de ne pas aborder le confinement de manière anxiogène.

… Suivie de près par Pørni, série norvégienne qui nous fait le portrait d’une femme, jonglant entre ses enfants, son père, son travail et sa vie amoureuse. Les personnages sont bien écrits et les ados ne sont pas agaçants, ça change ! Je croise les doigts pour qu’une chaîne française l’achète.

J’ai vu très peu de séries françaises, mais Jeune et Golri est celle que j’ai préférée. On suit Prune, une humoriste, qui devient belle-mère en découvrant que son nouveau compagnon a une fille de 6 ans. Elle ne manque pas d’en parler dans son spectacle, et va devoir apprendre à connaître l’enfant, qui est une vraie peste. Une petite série très sympa et drôle, je suis bien tentée de reprendre un abonnement chez OCS pour voir la suite.

The Vampires of Midland : le mythe du vampire est revisité de manière plus moderne dans cette série russe. De l’humour, des personnages pas très doués… j’ai passé un très bon moment devant. Une saison 2 a été commandée, en espérant déjà pouvoir voir la première en France.

Time, mini-série britannique avec Sean Bean et Stephen Graham, se passe dans une prison, et nous montre deux points de vue : celui d’un homme incarcéré pour la première fois, et celui d’un gardien. Les deux hommes font de leur mieux, l’un pour survivre, l’autre pour faire son travail, mais les circonstances vont les amener à faire des choix difficiles. Un peu frustrée de n’avoir vu que 2 épisodes sur les 3 que compte cette mini-série, mais je ne saurais tarder à rattraper le dernier épisode.

Dans un registre plus sombre encore, la série québécoise Bête Noire commence alors qu’un lycéen se suicide après avoir tué 6 de ses camarades. On suit la famille de l’adolescent et la police qui cherchent à comprendre comment il a pu en arriver là, avec des flashbacks pour nous éclairer. C’est très sombre, certaines scènes sont éprouvantes, mais cette série ne laisse pas indifférent, et j’aimerais pouvoir voir la suite un jour.

J’ai un avis plus mitigé sur Kevin Can F**k Himself. Elle joue avec les codes de la sitcom classique : une épouse dévouée, son mari qui ne pense qu’à s’amuser et ne fait rien dans la maison, le tout avec des rires enregistrés… Dans les scènes où Allison est seule, l’ambiance est différente, l’image plus sombre, les rires disparaissent. Elle a des espoirs et des projets pour l’avenir, que non seulement ne partage pas Kevin, mais en plus elle apprend qu’il a dépensé toutes leurs économies. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, le moment pour elle de reprendre le contrôle de sa vie.
J’aime beaucoup le concept, par contre les moments sitcom sont hyper gênants, le Kevin est insupportable, et on découvre qu’il est de pire en pire. C’est plutôt l’envie de changement d’Allison qui m’a intéressée. Même si j’ai beaucoup de mal à comprendre comment elle supporte son mari depuis 10 ans. J’ai besoin de voir plus d’épisodes pour me décider à continuer ou pas.

 

C’était un vrai plaisir de retrouver le festival Séries Mania et la ville de Lille après tout ce temps, vivement la prochaine édition en 2022 !

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